Octobre déjà, l’été s’éloigne, et pourtant…
Et pourtant, il fut exceptionnellement riche en développements pour notre « Animis Mundi », avec une résidence à l’Ecomusée du Véron (Chinon), pour conter le bocage, sa faune, diurne et nocturne, sauvage et domestique. Le lieu s’y prête merveilleusement, axé entre nature et culture, deux patrimoines en interaction. Un écrin magnifique où nous avons pu creuser des histoires issues de traditions les plus diverses, traitant toutes à leur manière du rapport entre l’Humain et ses « voisins de palier », les animaux. Un vrai bonheur. Merci à toute l’équipe !
L’occasion aussi de découvrir, fortuitement et à quelques kilomètres seulement, la Fondation Anako et son magnifique projet de constitution et sauvegardes des mémoires audiovisuelles des derniers peuples et cultures autochtones de tradition orale (derniers chasseurs-cueilleurs itinérants, peuples d’éleveurs nomades, dernières sociétés agricoles de tradition orale, ethnies minoritaires et premières nations). Autrement dit : « toi, l’ethnologue : au lieu de « les » filmer, file-leur ta caméra ! Ils se filmeront bien eux-mêmes ». Des images saisies sur le long terme, par et pour les principaux intéressés. Belle et salutaire démarche…
Et puis, brièvement, retrouvailles avec notre ami Jean Porcherot, tout occupé, lui aussi, d’animaux, mais à travers les fables de La Fontaine. Et donc, après la Loire et son bocage, les montagnes de Saint-Etienne, avec toujours le plaisir de la recherche et du partage. Jean nous a ouvert largement les portes, de sa maison comme de son étourdissante érudition. Et nous voilà embarquées dans d’antiques histoires de métamorphoses, de chasses nocturnes et de culte dionysiaque. Waow ! Le résultat suivra, un spectacle de Roxane où il sera question de « peupler la nuit » ! Merci, Jean ! Et à très bientôt, à Bruxelles !